mercredi 7 février 2018

De Punta Perula à Puerto Vallarta


Jour 55.  Dimanche le 28 janvier 2018. De Punta Perula à La Cruz de Huanacaxtle, Nayarit. 177 km.

Lever vers 7h, déjeuner et lavage du VR pour enlever le sel des embruns.  Nous prenons la route 200 vers le nord pour atteindre Puerto Vallarta presque trois heures plus tard.  La route était en grande partie très tortueuse et il y avait passablement de chantiers de construction.  Nous traversons la ville durant 25 kilomètres sans problème. La circulation était légère en ce dimanche.  Nous allons ensuite faire quelques courses au La Comer de Bucerias au nord de la Baie de Banderas puis continuons jusqu’à La Cruz de Huanacaxtle à cinq km de là pour arriver chez nos amis Imelda et Alberto.  Nous y passerons une semaine et y laisserons le VR durant notre escapade de trois semaines au Québec.

Les retrouvailles sont très joyeuses après trois ans sans se voir.  Nous jasons abondamment jusqu’à l’arrivée de Beto, notre Compadre unique et préféré.  Hélène nous prépare un excellent souper avec le thon frais acheté par Beto ce matin.  Un régal!

Nous allons nous coucher vers 22h30 après avoir fait un petit tour à la plage juste à côté de notre quartier.

Jour 56.  Lundi le 29 janvier 2018. La Cruz de Huanacaxtle, Nayarit. 0 km.

Hélène nous prépare des crêpes pour le déjeuner.  Avec fruits tropicaux et sirop d’érable au grand plaisir de nos hôtes qui se régalent goulument.

Nous partons ensuite avec Beto et son père pour la marina de Nuevo Vallarta où nous rejoignons Clark, un ami canadien de Beto.  Beto a accès au bateau de la marina et nous l’empruntons pour faire un tour d’environ deux heures dans la baie de Banderas.  Le but est d’aller voir des baleines.  Nous éprouvons des problèmes de moteur dès le début et donc allons très lentement. 


Des dauphins viennent plusieurs fois folâtrer près de notre chaloupe.  Malgré la marée rouge qui abonde, il semble qu’ils trouvent encore leur nourriture dans la baie.  Les fous à pattes bleu plongent tout autour de nous ce qui confirme la présence de poisson.  La marée rouge est-elle toxique pour eux? On se le demande.  En tous cas, nous ne mangerons certainement pas de mollusques ici.






À la fin de notre virée, nous observons enfin une baleine qui nage doucement tout près de notre barque.  Elle est relativement petite et semble dormir car ses mouvement sont très lents et elle reste en surface.

Nous allons ensuite à un restaurant de fruits de mer où nous rejoignent Imelda et Judy, la femme de Clark.  Nous y lunchons légèrement car ce soir on a un souper consistant.

Au retour, nous arrêtons faire des courses pour le souper, laissons notre lessive à une petite buanderie et allons nous procurer un double de la clé de la maison d’Imelda.

La fin d’après-midi s’achève avec un peu de piscine sous quelques gouttes de pluie, un peu de guitare et surtout la préparation du souper.  Beto voulait non seulement manger une moussaka mais aussi apprendre comment on la préparer.  Notre chef Hélène cuisine donc en donnant ses explications pendant que Beto filme la scène pour ne rien oublier.

Notre souper que l’on prend vers 20h30 est délicieux.  Nous jasons abondamment et l’on voit que notre espagnol s’améliore peu à peu.  Surtout la fluidité.

Nous allons nous coucher vers 22h30 et lisons un peu avant de nous endormir.

 Jour 57.  Mardi le 30 janvier 2018. La Cruz de Huanacaxtle, Nayarit. 0 km.

La journée commence par un bon déjeuner avec les Sandoval-Uribe.  Nous allons ensuite au marché de poisson de La Cruz à deux coins de rues pour acheter du poisson on ne peut plus frais.   Un très gros poisson dont j’oublie le nom mais avec une chair blanche qui met déjà en appétit.  Nous allons certainement revenir plus tard cette semaine pour les crevettes qui sont géantes et à très bon prix.



Lorsque nous revenons, Clark et Judy sont arrivés.  Nous allons tous ensemble à la plage de Punta de Mita mais décidons sur place de revenir sur nos pas et d’aller à la plage Distilladoras à seulement quatre km de La Cruz. 


Nous prenons une grande table sur la plage et nous nous y installons pour la journée.  Nous nous baignons et faisons du boogie board dans l’eau fraîche.  La hauteur des vagues est acceptable et nous faisons quelques très bons surfs.




Nous revenons à la maison vers 17h après avoir récupéré notre lessive en passant et nous être fait plaisir avec des paletas de corossol et de fruits de la passion.

Nous rejoignons ensuite Beto, Clark et Judy à la piscine et jasons avec eux après une courte baignade dans la piscine.

Clark et Judy nous quittent vers 18h et Hélène nous prépare un bon souper avec le poisson frais acheté ce matin.  En entrée, le bacalao d’Imelda avec une petite salade.  Un autre excellent repas en excellente compagnie. 

Imelda va se coucher un peu plus tôt que nous mais nous ne tardons pas. À 22h nous sommes à notre chambre pour lire, faire le blogue et les courriels puis dodo.

Jour 58.  Mercredi le 31 janvier 2018. La Cruz de Huanacaxtle, Nayarit. 0 km.

Après déjeuner, pendant qu’Alberto et Imelda vont faire des commissions, Beto, Hélène et moi allons nous promener sur la plage jusqu’à la marina puis traversons la plage suivante jusqu’au bout du village et revenons sur nos pas.  En passant nous arrêtons prendre des crevettes géantes au marché de poisson en vue du souper de ce soir.

Nous dînons tous ensemble puis Alberto et Beto nous quittent pour aller à Guadalajara où ils ont des affaires à régler.  Imelda reste donc seule avec nous pour quelques jours ou jusqu’à notre départ lundi, on verra.

Après une petite sieste, Hélène et moi allons à la piscine où je fais des longueurs.  Ça fait du bien.  Je reviens ensuite à la maison pour jouer un peu de guitare pendant qu’Hélène poursuit sa lecture à la piscine.

Vers 19h, nous allons dans la rue pour voir sortir des centaines de petites chauves-souris des toits de toutes les maisons du voisinage.  En quelques minutes, elles sortent de manière très compacte et forment un nuage qui s’en va rapidement vers la montagne. 

Nous nous faisons ensuite un bon souper à l’indienne et après avoir fait la vaisselle et jasé encore un peu, nous allons à notre chambre pour lire avant de nous coucher.



Jour 59.  Jeudi le 1 février 2018. La Cruz de Huanacaxtle, Nayarit. 0 km.

Après un bon petit déjeuner c’est le temps des commissions.  Nous en avons plusieurs aujourd’hui et Imelda aussi : Mon miroir de pare-brise est décollé.  Il me faut aller à quelques endroits pour trouver la colle spéciale, l’alcool pour laver, l’outil pour dévisser le support du miroir.  Ensuite je vais acheter de l’eau et me cherche un salon de coiffure à La Cruz.  Soit qu’ils sont fermés ou encore que le temps d’attente est de plusieurs heures. Ça attendra.  Je reviens à la maison pour effectuer la pose du support en attendant les femmes qui sont aller faire des courses de leur côté.

Nous nous faisons un gros dîner en vue d’un souper plus léger ce soir. Hélène nous prépare des pâtes aux palourdes des Îles de la Madeleine en un tourne main et nous nous régalons comme toujours.  Imelda adore ce plat qui est tout nouveau pour elle.

En après-midi, nous allons tous ensemble faire des courses à Bucerias.  Nous passons devant un salon de coiffure et la coiffeuse est libre.  Je m’esquive donc durant vingt minutes pendant qu’Imelda et Hélène vont faire un petit tour.  Seulement huit dollars pourboire inclus! Pas étonnant que les spas et services de soins corporels soient si abondants ici.  Les touristes en raffolent et ça leur coûte des pinottes.

Nous continuons notre magasinage mais ne trouvons pas l’éclairage extérieur qu’Imelda recherchait.  De retour à la maison, je vais faire 50 longueurs à la piscine pendant que les dames se reposent un peu.

Au retour, je termine le programme de la journée de demain.  Nous allons avec des amis du Québec et leurs enfants à Sayulita.  Nous avons bien hâte!

Nous nous préparons un petit souper vers 19h et la soirée passe rapidement ensuite.

Jour 60.  Vendredi le 2 février 2018. La Cruz de Huanacaxtle à Sayulita, aller-retour. 55 km.

Ce matin nous sommes déçus d’apprendre que nous ne verrons pas nos amis de Frelighsburg aujourd’hui.  Le bébé a mal dormi et la nuit a été difficile pour les parents. C’est donc mieux que tous demeurent tranquilles près de l’appartement aujourd’hui.

Nous partons donc seuls avec Imelda vers 10h30 pour nous rendre à Sayulita.  C’est le festival de musique cette semaine et les rues sont pleines de touristes étrangers et mexicains.  Nous stationnons à un kilomètre de la plage mais lorsque nous arrivons à la mer, il reste amplement de chaises longues pour que nous choisissions à notre préférence.  Nous nous installons donc du côté sud de la grande plage là où l’animation est la plus grande, juste devant les surfeurs en herbe.



Je vais prendre une petite marche sur la plage et j’ai l’agréable surprise de rencontrer Karine, Louis et leurs enfants. C’est la petite famille avec qui nous avions bien sympathisé à Playa Ventura, au Pie de la Cuesta et à Zihuatanejo.  Nos chemins s’étaient ensuite séparés car ils allaient au Volcan Paricutín, à Paracho et à Guadalajara.  Nous jasons un bon moment avec eux et leur souhaitons une bonne continuation de leur voyage vers Mazatlan, la Basse-Californie et les USA ensuite!


Hélène et moi nous baignons à quelques reprises et faisons des ballades sur la plage.  Imelda se repose sur sa chaise longue à l’abri du soleil qui s’est enfin montré aujourd’hui après trois ou quatre jours de nuages.  Elle parle à tous les vendeurs qui passent sur la plage. Il y en a de toutes sortes mais ils n’insistent pas ce qui explique la grande tolérance à leur endroit à Sayulita.  Nous mangeons vers 14h au restaurant juste derrière nos chaises longues.  Coquetel de fruits de mer, pulpo al ajillo et guacamole.  Tous les plats sont bons et les prix honnêtes pour un endroit si touristique.














Nous partons de Sayulita vers 15h et prenons la route longue qui passe par Punta de Mita pour revenir à notre maison de La Cruz.  Nous arrêtons voir la plage très tranquille de Litibu en passant en se disant qu’on pourrait y revenir en fin de semaine.  On verra.

Pendant que les femmes se reposent à la maison, je vais faire quelques longueurs à la piscine.  Ça enlève le sel mais surtout c’est un bon exercice pour tout le corps et pour mon dos en particulier.

De retour à la maison, c’est l’heure du blogue, du ménage des photos, des téléphones et des courriels.

En soirée, un peu de guitare, petit lunch et lecture.  Coucher pas trop tard.


Jour 61.  Samedi le 3 février 2018. La Cruz de Huanacaxtle. 0 km.

Avec un déjeuner rempli de fruits frais et mûrs juste à point, nous commençons à préparer nos bagages pour votre voyage de trois semaines au Québec.  On va voyager très léger.  De toutes manières, nous venons de réaliser que notre billet pris avec Aéroplan pour un vol avec Air Canada n’inclut aucun bagage. Il nous faudra payer même pour le premier!  Encore une autre belle entourloupette d’Aéroplan!  Ils augmentent le nombre de points nécessaires et en plus de débourser pour les taxes, ce qui a toujours été le cas, il faut maintenant payer pour les valises. Quand y aura-t-il un recours collectif contre ces abuseurs-trompeurs?

Nous allons aussi faire quelques commissions. Je m’achète un pare-soleil pour mettre dans le pare-brise afin de réduire la chaleur intérieure lorsque le véhicule est stationné au soleil.  Durant notre absence ce sera le cas et mieux vaut minimiser la chaleur.

Je dois aussi réparer le mécanisme d’ouverture d’une des portes arrières qui vient subitement de se briser.  Pour ça j’ai dû enlever tout le revêtement intérieur de la porte.  Heureusement, il n’y a pas eu de pépin et tout s’est bien passé. La porte fonctionne maintenant à merveille.

Il manque un stationnement sur le terrain d’Imelda.  Il y aurait de la place mais pour cela il faut couper des grosses branches d’un arbre.  Qu’à cela ne tienne!  Je sors ma petite scie pliable de camping et en une demi-heure le tout est joué!  Il faisait chaud, très chaud mais voilà qui est fait au grand bonheur de la propriétaire.

Après un petit lunch nous allons nous baigner chez la cousine Irma, la tante de mon Compadre Beto.  Sa luxueuse maison est située tout près d’ici et la piscine avec vue est tout simplement magnifique.




Nous revenons à la maison d’Imelda vers 17h et c’est l’heure du blogue, de l’envoi de l’itinéraire au cellulaire, de la copie de sécurité de l’ordinateur et de la guitare.

Alberto, le mari d’Imelda arrive par autobus de Guadalajara vers 19h00.  Pendant qu’Imelda va le chercher au terminus, j’allume un petit feu de charbon de bois car ce soir on mange des brochettes de dinde sur BBQ.

Nous nous régalons tous du bon souper accompagné d’un excellent vin Santo Tomas Barolo de Basse-Californie.  Pour dessert, Imelda nous a préparé une gélatine aux goyaves roses servie avec des fraises.  Un péché!   Il est déjà 22h lorsque nous sortons de table et nous montons nous coucher une demi-heure plus tard.


Jour 62.  Dimanche le 4 février 2018. La Cruz de Huanacaxtle. 0 km.

Nous prenons un petit café et une salade de fruits puis partons tous les quatre, Alberto, Imelda, Hélène et moi au petit tianguis du dimanche à la marina tout près de la maison. C’est très animé.  Les visiteurs sont surtout des touristes étrangers mais il y a aussi des mexicains.  En plus de l’artisanat, il y a quantité de petits kiosques de bouffe.  Toutes sortes de bonnes choses dont plusieurs bios ou véganes. Nous achetons de bons fromages et résistons à l’envie de nous procurer bien d’autres produits car nous partons demain pour le Québec et nos amis quittent pour Guadalajara sans vouloir apporter trop de nourriture.






Vers 11h, nous allons déjeuner dans un restaurant.  Malheureusement ils sont très mal organisés pour accueillir la foule comme aujourd’hui. Nous attendons plus d’une heure avant d’être servis…

Nous revenons à la maison et pendant qu’Imelda se repose un peu, je pratique ma guitare en jasant un peu avec Alberto.

Nous quittons vers 15h pour aller tous les quatre à la plage de Letibu à douze kilomètres d’ici.  Nous y passons environ deux heures avant de revenir à la maison pour la douche et pour nous préparer à sortir.  La plage était vraiment belle avec des petites vagues et un fond de sable doux.  De plus la température de l’eau était parfaite!








Nous allons souper à Nuevo Vallarta vers 19h30.  C’est l’heure normale ou même un peu tôt pour les mexicains.  Dans un bon restaurant italien.  La bouffe est bonne et le service est excellent!  Merci à Imelda et à Alberto pour l’invitation!

Nous arrêtons faire quelques courses après le souper et arrivons à la maison à 22h.  C’est l’heure d’aller nous reposer, terminer le blogue, lire un peu et nous endormir pour la dernière fois dans cette partie du voyage.  Demain nous prenons l’avion pour Québec et serons de retour au Mexique le 26 février.  D’ici là le blogue sera en pause!