Jour 55.
Dimanche le 28 janvier 2018. De Punta Perula à La Cruz de Huanacaxtle,
Nayarit. 177 km.
Lever vers
7h, déjeuner et lavage du VR pour enlever le sel des embruns. Nous prenons la route 200 vers le nord pour
atteindre Puerto Vallarta presque trois heures plus tard. La route était en grande partie très
tortueuse et il y avait passablement de chantiers de construction. Nous traversons la ville durant 25 kilomètres
sans problème. La circulation était légère en ce dimanche. Nous allons ensuite faire quelques courses au
La Comer de Bucerias au nord de la Baie de Banderas puis continuons jusqu’à La
Cruz de Huanacaxtle à cinq km de là pour arriver chez nos amis Imelda et
Alberto. Nous y passerons une semaine et
y laisserons le VR durant notre escapade de trois semaines au Québec.
Les
retrouvailles sont très joyeuses après trois ans sans se voir. Nous jasons abondamment jusqu’à l’arrivée de
Beto, notre Compadre unique et préféré. Hélène nous
prépare un excellent souper avec le thon frais acheté par Beto ce matin. Un régal!
Nous allons
nous coucher vers 22h30 après avoir fait un petit tour à la plage juste à côté
de notre quartier.
Jour 56.
Lundi le 29 janvier 2018. La Cruz de Huanacaxtle, Nayarit. 0 km.
Hélène nous
prépare des crêpes pour le déjeuner.
Avec fruits tropicaux et sirop d’érable au grand plaisir de nos hôtes
qui se régalent goulument.
Nous
partons ensuite avec Beto et son père pour la marina de Nuevo Vallarta où nous
rejoignons Clark, un ami canadien de Beto.
Beto a accès au bateau de la marina et nous l’empruntons pour faire un
tour d’environ deux heures dans la baie de Banderas. Le but est d’aller voir des baleines. Nous éprouvons des problèmes de moteur dès le
début et donc allons très lentement.
Des
dauphins viennent plusieurs fois folâtrer près de notre chaloupe. Malgré la marée rouge qui abonde, il semble
qu’ils trouvent encore leur nourriture dans la baie. Les fous à pattes bleu plongent tout autour
de nous ce qui confirme la présence de poisson.
La marée rouge est-elle toxique pour eux? On se le demande. En tous cas, nous ne mangerons certainement
pas de mollusques ici.
À la fin de
notre virée, nous observons enfin une baleine qui nage doucement tout près de
notre barque. Elle est relativement
petite et semble dormir car ses mouvement sont très lents et elle reste en
surface.
Nous allons
ensuite à un restaurant de fruits de mer où nous rejoignent Imelda et Judy, la
femme de Clark. Nous y lunchons légèrement
car ce soir on a un souper consistant.
Au retour,
nous arrêtons faire des courses pour le souper, laissons notre lessive à une
petite buanderie et allons nous procurer un double de la clé de la maison
d’Imelda.
La fin
d’après-midi s’achève avec un peu de piscine sous quelques gouttes de pluie, un
peu de guitare et surtout la préparation du souper. Beto voulait non seulement manger une
moussaka mais aussi apprendre comment on la préparer. Notre chef Hélène cuisine donc en donnant ses
explications pendant que Beto filme la scène pour ne rien oublier.
Notre
souper que l’on prend vers 20h30 est délicieux.
Nous jasons abondamment et l’on voit que notre espagnol s’améliore peu à
peu. Surtout la fluidité.
Nous allons
nous coucher vers 22h30 et lisons un peu avant de nous endormir.
Jour
57. Mardi le 30 janvier 2018. La Cruz de
Huanacaxtle, Nayarit. 0 km.
La journée
commence par un bon déjeuner avec les Sandoval-Uribe. Nous allons ensuite au marché de poisson de
La Cruz à deux coins de rues pour acheter du poisson on ne peut plus
frais. Un très gros poisson dont
j’oublie le nom mais avec une chair blanche qui met déjà en appétit. Nous allons certainement revenir plus tard
cette semaine pour les crevettes qui sont géantes et à très bon prix.
Lorsque
nous revenons, Clark et Judy sont arrivés.
Nous allons tous ensemble à la plage de Punta de Mita mais décidons sur
place de revenir sur nos pas et d’aller à la plage Distilladoras à seulement
quatre km de La Cruz.
Nous
prenons une grande table sur la plage et nous nous y installons pour la
journée. Nous nous baignons et faisons
du boogie board dans l’eau fraîche. La
hauteur des vagues est acceptable et nous faisons quelques très bons surfs.
Nous
revenons à la maison vers 17h après avoir récupéré notre lessive en passant et
nous être fait plaisir avec des paletas de corossol et de fruits de la passion.
Nous
rejoignons ensuite Beto, Clark et Judy à la piscine et jasons avec eux après
une courte baignade dans la piscine.
Clark et
Judy nous quittent vers 18h et Hélène nous prépare un bon souper avec le
poisson frais acheté ce matin. En
entrée, le bacalao d’Imelda avec une petite salade. Un autre excellent repas en excellente
compagnie.
Imelda va
se coucher un peu plus tôt que nous mais nous ne tardons pas. À 22h nous sommes
à notre chambre pour lire, faire le blogue et les courriels puis dodo.
Jour 58.
Mercredi le 31 janvier 2018. La Cruz de Huanacaxtle, Nayarit. 0 km.
Après
déjeuner, pendant qu’Alberto et Imelda vont faire des commissions, Beto, Hélène
et moi allons nous promener sur la plage jusqu’à la marina puis traversons la
plage suivante jusqu’au bout du village et revenons sur nos pas. En passant nous arrêtons prendre des
crevettes géantes au marché de poisson en vue du souper de ce soir.
Nous dînons
tous ensemble puis Alberto et Beto nous quittent pour aller à Guadalajara où
ils ont des affaires à régler. Imelda
reste donc seule avec nous pour quelques jours ou jusqu’à notre départ lundi,
on verra.
Après une
petite sieste, Hélène et moi allons à la piscine où je fais des longueurs. Ça fait du bien. Je reviens ensuite à la maison pour jouer un
peu de guitare pendant qu’Hélène poursuit sa lecture à la piscine.
Vers 19h,
nous allons dans la rue pour voir sortir des centaines de petites
chauves-souris des toits de toutes les maisons du voisinage. En quelques minutes, elles sortent de manière
très compacte et forment un nuage qui s’en va rapidement vers la montagne.
Nous nous
faisons ensuite un bon souper à l’indienne et après avoir fait la vaisselle et
jasé encore un peu, nous allons à notre chambre pour lire avant de nous
coucher.
Jour 59.
Jeudi le 1 février 2018. La Cruz de Huanacaxtle, Nayarit. 0 km.
Après un
bon petit déjeuner c’est le temps des commissions. Nous en avons plusieurs aujourd’hui et Imelda
aussi : Mon miroir de pare-brise est décollé. Il me faut aller à quelques endroits pour
trouver la colle spéciale, l’alcool pour laver, l’outil pour dévisser le
support du miroir. Ensuite je vais
acheter de l’eau et me cherche un salon de coiffure à La Cruz. Soit qu’ils sont fermés ou encore que le
temps d’attente est de plusieurs heures. Ça attendra. Je reviens à la maison pour effectuer la pose
du support en attendant les femmes qui sont aller faire des courses de leur
côté.
Nous nous
faisons un gros dîner en vue d’un souper plus léger ce soir. Hélène nous
prépare des pâtes aux palourdes des Îles de la Madeleine en un tourne main et
nous nous régalons comme toujours.
Imelda adore ce plat qui est tout nouveau pour elle.
En
après-midi, nous allons tous ensemble faire des courses à Bucerias. Nous passons devant un salon de coiffure et
la coiffeuse est libre. Je m’esquive
donc durant vingt minutes pendant qu’Imelda et Hélène vont faire un petit
tour. Seulement huit dollars pourboire
inclus! Pas étonnant que les spas et services de soins corporels soient si
abondants ici. Les touristes en
raffolent et ça leur coûte des pinottes.
Nous
continuons notre magasinage mais ne trouvons pas l’éclairage extérieur
qu’Imelda recherchait. De retour à la
maison, je vais faire 50 longueurs à la piscine pendant que les dames se
reposent un peu.
Au retour,
je termine le programme de la journée de demain. Nous allons avec des amis du Québec et leurs
enfants à Sayulita. Nous avons bien
hâte!
Nous nous
préparons un petit souper vers 19h et la soirée passe rapidement ensuite.
Jour 60.
Vendredi le 2 février 2018. La Cruz de Huanacaxtle à Sayulita,
aller-retour. 55 km.
Ce matin
nous sommes déçus d’apprendre que nous ne verrons pas nos amis de Frelighsburg
aujourd’hui. Le bébé a mal dormi et la
nuit a été difficile pour les parents. C’est donc mieux que tous demeurent
tranquilles près de l’appartement aujourd’hui.
Nous
partons donc seuls avec Imelda vers 10h30 pour nous rendre à Sayulita. C’est le festival de musique cette semaine et
les rues sont pleines de touristes étrangers et mexicains. Nous stationnons à un kilomètre de la plage
mais lorsque nous arrivons à la mer, il reste amplement de chaises longues pour
que nous choisissions à notre préférence.
Nous nous installons donc du côté sud de la grande plage là où
l’animation est la plus grande, juste devant les surfeurs en herbe.
Je vais prendre une petite marche sur la plage et j’ai l’agréable surprise de rencontrer Karine, Louis et leurs enfants. C’est la petite famille avec qui nous avions bien sympathisé à Playa Ventura, au Pie de la Cuesta et à Zihuatanejo. Nos chemins s’étaient ensuite séparés car ils allaient au Volcan Paricutín, à Paracho et à Guadalajara. Nous jasons un bon moment avec eux et leur souhaitons une bonne continuation de leur voyage vers Mazatlan, la Basse-Californie et les USA ensuite!
Hélène et moi nous baignons à quelques reprises et faisons des ballades sur la plage. Imelda se repose sur sa chaise longue à l’abri du soleil qui s’est enfin montré aujourd’hui après trois ou quatre jours de nuages. Elle parle à tous les vendeurs qui passent sur la plage. Il y en a de toutes sortes mais ils n’insistent pas ce qui explique la grande tolérance à leur endroit à Sayulita. Nous mangeons vers 14h au restaurant juste derrière nos chaises longues. Coquetel de fruits de mer, pulpo al ajillo et guacamole. Tous les plats sont bons et les prix honnêtes pour un endroit si touristique.
Nous
partons de Sayulita vers 15h et prenons la route longue qui passe par Punta de
Mita pour revenir à notre maison de La Cruz.
Nous arrêtons voir la plage très tranquille de Litibu en passant en se
disant qu’on pourrait y revenir en fin de semaine. On verra.
Pendant que
les femmes se reposent à la maison, je vais faire quelques longueurs à la
piscine. Ça enlève le sel mais surtout
c’est un bon exercice pour tout le corps et pour mon dos en particulier.
De retour à
la maison, c’est l’heure du blogue, du ménage des photos, des téléphones et des
courriels.
En soirée,
un peu de guitare, petit lunch et lecture.
Coucher pas trop tard.
Jour 61.
Samedi le 3 février 2018. La Cruz de Huanacaxtle. 0 km.
Avec un
déjeuner rempli de fruits frais et mûrs juste à point, nous commençons à
préparer nos bagages pour votre voyage de trois semaines au Québec. On va voyager très léger. De toutes manières, nous venons de réaliser
que notre billet pris avec Aéroplan pour un vol avec Air Canada n’inclut aucun
bagage. Il nous faudra payer même pour le premier! Encore une autre belle entourloupette
d’Aéroplan! Ils augmentent le nombre de
points nécessaires et en plus de débourser pour les taxes, ce qui a toujours
été le cas, il faut maintenant payer pour les valises. Quand y aura-t-il un
recours collectif contre ces abuseurs-trompeurs?
Nous allons
aussi faire quelques commissions. Je m’achète un pare-soleil pour mettre dans
le pare-brise afin de réduire la chaleur intérieure lorsque le véhicule est
stationné au soleil. Durant notre
absence ce sera le cas et mieux vaut minimiser la chaleur.
Je dois
aussi réparer le mécanisme d’ouverture d’une des portes arrières qui vient
subitement de se briser. Pour ça j’ai dû
enlever tout le revêtement intérieur de la porte. Heureusement, il n’y a pas eu de pépin et
tout s’est bien passé. La porte fonctionne maintenant à merveille.
Il manque
un stationnement sur le terrain d’Imelda.
Il y aurait de la place mais pour cela il faut couper des grosses
branches d’un arbre. Qu’à cela ne
tienne! Je sors ma petite scie pliable de
camping et en une demi-heure le tout est joué!
Il faisait chaud, très chaud mais voilà qui est fait au grand bonheur de
la propriétaire.
Après un
petit lunch nous allons nous baigner chez la cousine Irma, la tante de mon
Compadre Beto. Sa luxueuse maison est
située tout près d’ici et la piscine avec vue est tout simplement magnifique.
Nous
revenons à la maison d’Imelda vers 17h et c’est l’heure du blogue, de l’envoi
de l’itinéraire au cellulaire, de la copie de sécurité de l’ordinateur et de la
guitare.
Alberto, le
mari d’Imelda arrive par autobus de Guadalajara vers 19h00. Pendant qu’Imelda va le chercher au terminus,
j’allume un petit feu de charbon de bois car ce soir on mange des brochettes de
dinde sur BBQ.
Nous nous
régalons tous du bon souper accompagné d’un excellent vin Santo Tomas Barolo de Basse-Californie. Pour dessert, Imelda nous a préparé une
gélatine aux goyaves roses servie avec des fraises. Un péché!
Il est déjà 22h lorsque nous sortons de table et nous montons nous
coucher une demi-heure plus tard.
Jour 62.
Dimanche le 4 février 2018. La Cruz de Huanacaxtle. 0 km.
Nous
prenons un petit café et une salade de fruits puis partons tous les quatre,
Alberto, Imelda, Hélène et moi au petit tianguis du dimanche à la marina tout
près de la maison. C’est très animé. Les
visiteurs sont surtout des touristes étrangers mais il y a aussi des
mexicains. En plus de l’artisanat, il y
a quantité de petits kiosques de bouffe.
Toutes sortes de bonnes choses dont plusieurs bios ou véganes. Nous
achetons de bons fromages et résistons à l’envie de nous procurer bien d’autres
produits car nous partons demain pour le Québec et nos amis quittent pour
Guadalajara sans vouloir apporter trop de nourriture.
Vers 11h,
nous allons déjeuner dans un restaurant.
Malheureusement ils sont très mal organisés pour accueillir la foule
comme aujourd’hui. Nous attendons plus d’une heure avant d’être servis…
Nous
revenons à la maison et pendant qu’Imelda se repose un peu, je pratique ma
guitare en jasant un peu avec Alberto.
Nous
quittons vers 15h pour aller tous les quatre à la plage de Letibu à douze
kilomètres d’ici. Nous y passons environ
deux heures avant de revenir à la maison pour la douche et pour nous préparer à
sortir. La plage était vraiment belle
avec des petites vagues et un fond de sable doux. De plus la température de l’eau était
parfaite!
Nous allons
souper à Nuevo Vallarta vers 19h30.
C’est l’heure normale ou même un peu tôt pour les mexicains. Dans un bon restaurant italien. La bouffe est bonne et le service est
excellent! Merci à Imelda et à Alberto
pour l’invitation!
Nous
arrêtons faire quelques courses après le souper et arrivons à la maison à
22h. C’est l’heure d’aller nous reposer,
terminer le blogue, lire un peu et nous endormir pour la dernière fois dans
cette partie du voyage. Demain nous
prenons l’avion pour Québec et serons de retour au Mexique le 26 février. D’ici là le blogue sera en pause!
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