Jour 52.
Jeudi le 25 janvier 2018. De Melaque à La Manzanilla. 20 km.
Nous
quittons Melaque vers 10h30 après être passés par la banque, la poissonnerie et
l’épicerie. Il pleut légèrement. Une température d’exception en cette
saison. Trente minutes plus tard nous
voici arrivés à La Manzanilla située dans la baie juste au nord de celle de
Melaque. La pluie a cessé mais les
nuages demeurent.
Nous trouvons
rapidement un camping en bord de plage avec un site qui nous plait un peu en
retrait. Après nous être installés et
avoir jasé avec quelques voisins qui voulaient visiter notre Safari Condo, nous
allons prendre une grande marche sur la plage. Celle-ci est vraiment différente
de la précédente. Une longue et large
plage bien planche sur laquelle on peut facilement marcher, courir ou même
faire du vélo. Ici et là on voit des
échassiers dont des courlis corlieux qui se nourrissent sans s’occuper de nous.
Juste en
face du camping il y a un petit récif. On ira certainement aujourd’hui ou
demain voir de quoi il en retourne.
Nous
revenons luncher au VR après nous être baignés puis retournons sur la plage
pour faire voler notre gros cerf-volant.
Le vent s’est suffisamment levé pour faire quelques acrobaties mais il n’est
pas encore tout à fait assez fort pour rendre l’activité des plus sportives.
Nous retournons
faire une grande marche en après-midi vers l’ouest cette fois. Il y a très peu de gens sur la plage. La plupart marchent. Peu se baignent. Le soleil réapparait alors que nous
retournons nous baigner.
Ensuite, c’est
la douche puis la guitare pour l’un et la lecture pour l’autre. Hélène nous prépare un festin de crevettes
aux légumes que l’on déguste vers 19h après le coucher du soleil.
Après la
vaisselle, nous retournons en face du camping sur la plage pour regarder les
étoiles. On voit très bien la demi-lune
et quelques constellations mais les nuages nous masquent une bonne partie du
ciel. Ce sera pour demain, le ciel sans
nuage.
Retour au
VR vers 20h puis c’est le blogue et la lecture. Pas de ménage de photos aujourd’hui
car j’ai oublié d’apporter ma caméra lors de nos grandes marches. Les photos, ce sera pour demain.
Jour 53.
Vendredi le 26 janvier 2018. La Manzanilla. 0 km.
Nuit
tranquille avec parfums prononcés de mangrove.
Il y a une lagune et une mangrove juste derrière nous de l’autre côté de
la petite route qui longe la plage depuis La Manzanilla.
Nous déjeunons et allons faire un tour dans le village, presque une petite ville. Aujourd’hui c’est jour de tanguis. Nous passons parmi les étals sans vraiment nous attarder. Et voici qu’Hélène fait une crevaison. L’une de ses gougounes rend l’âme. Nous cherchons dans les petits commerces aux alentours pour leur trouver un remplacement. Nous finissons par trouver mais c’est du temporaire, pas cher, pas beau, pas solide du tout.
Nous revenons
au camping et allons faire un peu de snorkeling juste en face. Le vent s’est mis de la partie et la
visibilité est plus que médiocre. Nous
revenons diner au VR et allons ensuite prendre une grande marche sur la longue
plage. Il y a quelques autres marcheurs,
des oiseaux de rivages et des vautours qui se repaissent de carcasses d’une
tortue, d’un énorme poisson-voilier, d’un fou brun et de divers poissons. Nous faisons deux kilomètres, une saucette et
revenons sur nos pas pour nous baigner longuement en face du camping.
Ensuite, c’est
déjà l’heure de la douche, de la guitare, de l’harmonica, de l’apéro, du
blogue, du ménage des quelques photos du jour, d’aller voir le coucher du
soleil puis de nous faire à souper.
En soirée nous
allons admirer les étoiles depuis la plage et c’est alors que nous avons la
surprise de voir des vagues illuminées.
Nous pensions que c’était l’effet de la lune mais en y regardant de plus
près, nous nous apercevons que ce sont des organismes bioluminescents qui s’excitent
en dégageant de la lumière lorsque l’eau est brassée. Les crêtes de certaines vagues, pas toutes,
deviennent bleu ou violet juste avant de se briser. Au loin, on voit aussi des flash un peu
partout à la surface de l’eau. Ce n’est
peut-être pas extraordinaires mais c’est tout de même spectaculaire.
Vers 20h45, nous revenons au VR pour scrabbler
et lire un peu en attendant que le sommeil nous gagne.
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