Jour 47.
Samedi le 20 janvier 2018. De Playa Azul à Maruata. 163 km.
Départ vers
9h15. La route est belle, bordée de
plantation de bananiers, de cocotiers, de manguiers, d’avocatiers et de
papayiers. Nous arrivons vers 10h30 à
Caleta de campos. Deux campings
possibles mais il faut appeler les propriétaires car c’est fermé
actuellement. La petite baie est
magnifique et nous séduit. Nous marchons
sur le rivage jusqu’au bout. Génial! Je veux rester pour une nuit mais Hélène n’aime
pas les campings. Donc nous poursuivons
notre chemin en quête du Saint-Graal…
Caleta de Campos |
Vers 11h30
nous voici à Nexpa, un endroit renommé pour le surf à l’embouchure d’une
rivière. La plage est en galets et on ne
fait pas de surf. Donc on décide d’un commun accord de continuer notre route.
La route
est maintenant plus étroite et sans accotement. Les montagnes s’approchent de
la mer et il y a plus de courbes. La vitesse baisse considérablement. Vers 12h30, nous passons devant une petite
affiche qui nous séduit : Restaurante El Tunel. Nous prenons la petite route de terre, plutôt
à pic, et arrivons à la mer après moins d’un kilomètre. Quel bel endroit pour dîner! Une toute petite baie avec quelques
restaurants et des barques de pêches. L’eau
est turquoise, les vagues sont petites, et tout invite à la baignade. Nous
sommes à Pichilinguillo!
La petite baie abritée de Pichilinguillo |
Nous dînons
avec une excellent ceviche de poisson puis allons nager dans la merveilleuse petite
baie. J’ai mon masque et mon tuba et je
vais voir les petits poissons le long des rochers qui bordent la baie.
Vers 13h30
nous reprenons la route et là cela se corse.
Nous sommes dans les montagnes en bord de mer. Route très sinueuse et peu fréquentée durant
des dizaines de kilomètres. Lorsqu’on a
la chance de voir la mer, les paysages sont spectaculaires!
La Côte du Michoacan au sud de Maruata |
Finalement
nous arrivons à Maruata vers 15h. Nous allons voir un premier site de camping
potentiel au nord du village mais les vagues sont trop grosses pour qu’on y
reste deux jours. C’est beau cependant! Très beau!
La Playa de los muertos à Maruata |
Nous
revenons vers le centre du village à la grande plage et là ça nous plait. Nous trouvons un restaurant-camping qui a de
la place pour notre VR et lorsque nous nous stationnons, nous avons la grande joie
de nous enliser dans le sable. Notre
véhicule est vraiment pourri pour rouler sur le sable ou dans la boue. On n’a jamais vu pire!
Après s’être
sortis du sable nous stationnons de l’autre côté de la route, dans la cour des
propriétaires et nous voici bien campés avec électricité, douche et toilettes
en bord de mer avec une vue spectaculaire sur un rocher perçé juste en face de
nous dans la baie. Des sternes et des
pélicans par dizaines pêchent à côté de nous lorsqu’on se baigne. C’est vrai qu’il y a des bancs de petits
poissons tout autour de nous. Notre
voisin de camping a pris quatre gros poissons d’une douzaine de livres aujourd’hui…
Nous nous
baignons à deux reprises puis c’est la douche suivie de l’apéro-guitare sur la
plage à l’heure du soleil couchant. On
se pince pour voir si on ne rêve pas.
Spectacle d'oiseaux qui pêchent entre le rocher percé et notre camping à Maruata |
Nous nous faisons un bon souper à la chandelle vers 19h puis, après la vaisselle, allons sur la plage admirer les étoiles qui scintillent dans un ciel sans pollution lumineuse.
De retour
au VR, c’est l’heure du blogue, des photos et de la lecture. Belle journée bien diversifiée!
Jour 48.
Dimanche le 21 janvier 2018. Maruata. 0 km.
Le soleil
se lève et plus d’une centaine d’oiseaux se mettent à l’œuvre pour la pêche. La plupart ressortent avec un poisson au
bec.
Après
déjeuner nous allons prendre une longue marche vers l’Ouest. Au bout de la plage principale où nous sommes
il y a une petite rivière que nous traversons à gué. C’est curieux de voir des ibis avec des
aigrettes et des urubus à tête noire.
La vue du camping chez Lety |
Aigrette et ibis |
Nous
traversons une petite langue de terre et nous voici à la seconde plage de
Maruata. Ici la mer turquoise est
abritée par deux gros rochers couverts de cactus. Nous montons sur l’un d’eux dans un sentier
escarpé mais relativement sécuritaire et admirons le Doigt de Dieu à l’entrée
de cette petite baie.
Du sommet du rocher, nous pouvons voir les trois plages de Maruata. La plus éloignée de notre camping, tout à l’ouest est aussi magnifique mais les grosses vagues attirent surtout les surfeurs. On l’appelle Playa de los muertos en référence aux nombreuses noyades qui y sont survenues.
El dedo de Dios, Maruata, Michoacan, Mexico |
La plage centrale et la plage principale de Maruata au fond |
Du sommet du rocher, nous pouvons voir les trois plages de Maruata. La plus éloignée de notre camping, tout à l’ouest est aussi magnifique mais les grosses vagues attirent surtout les surfeurs. On l’appelle Playa de los muertos en référence aux nombreuses noyades qui y sont survenues.
Nous sommes
pâmés devant tant de beauté! Maruata, c’est
cinq étoiles pour le paysage c’est sûr!
Le reste de
la journée passe en baignades, lecture, marche sur la longue plage jusqu’à l’endroit
où viennent pondre les tortues noires, vertes et luth. On voit des traces toutes récentes, hier soir
peut-être. Un peu plus loin, un parc clôturé
où l’on enterre les œufs recueillis dans les nids de la plage. Cela améliorera le succès d’éclosion.
Vers 17h,
après la douche, c’est l’apéro sous la palapa en bord de plage en attendant
notre souper de poisson préparé par Lety, notre aimable propriétaire. Spectacle
ininterrompu d’oiseaux qui plongent ou piquent du ciel pour attraper leur
pitance : Pélicans bruns, sternes royales, cormorans, et même un fou brun. Quelques jeunes viennent nous voir pour
écouter un peu de guitare. Je leur
chante la chanson de «Maruata», une adaptation à brûle pourpoint de la
traditionnelle chanson Por que sera en Solola.
Lety dans sa cuisine de restaurant |
Le poisson
est vraiment bon et nous le dégustons lentement avec un bon verre de vin en
regardant le coucher de soleil derrière les rochers cependant. Nous allons ensuite à notre VR pour lire
avant d’aller dormir.
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