Jour 82.
Vendredi le 16 mars 2018. De Mantanchen à Mazatlan, Sinaloa. 309 km.
Nous quittons
la plage de Mantanchen peu avant 7h, après avoir pris un bon café et une
tranche de gâteau à la noix de coco acheté hier en bord de route. Nous roulons presque tout le temps sur l’autoroute
à péage. Ça va vite comparé avec nos trajets
des dernières semaines. Nous passons au
travers d’innombrables plantations de manguiers surtout mais aussi de bananiers
et de sésame. Nous n’arrêtons qu’une
fois pour faire le plein d’essence et pour déjeuner.
Nous
arrivons au camping San Fernando de Mazatlan vers 11h. Le camping est à trois coins de rue de la
playa Dorada, au nord de la ville. Nous
sommes en ville, il n’y a pas à dire.
Nous nous
installons, faisons deux lessives, dînons légèrement et partons faire une
longue marche d’environ huit km sur la plage.
C’est bien joli avec les îles qui font face à la plage mais celle-ci est
bordée de gros hôtels dont plusieurs s’apparentent à des gratte-ciels. Tout un contraste avec la plage de Mantanchen
où nous étions hier. L’animation va bon
train sur la plage avec l’afflux important de touristes mexicains qui commence
en cette première fin de semaine des vacances de Pâques. Il y a des groupes de musiciens partout. De groupes de huit à dix musiciens qui jouent
de la musique traditionnelle du Sinaloa.
Les cuivres et les instruments à vents sont à l’honneur et jouent au
rythme effréné de la caisse claire et de la grosse caisse. Très spécial comme sonorité.
L’eau est
plus fraîche qu’hier et de plusieurs degrés. Il vente fort et nous n’avons pas trop
chaud. Et comme on voit ici et là des
affiches indiquant de faire attention aux méduses et aux raies, nous ne nous
forçons pas pour aller nager. Ça ira à
demain, peut-être.
Au retour
de la longue marche, nous nous reposons au VR en regardant des orioles et des
colibris venir se nourrir dans un abreuvoir rempli d’eau sucrée chez le voisin
d’à côté. Vient ensuite le temps des
courriels, des téléphones aux enfants et, de l’apéro du vendredi soir.
Nous
soupons vers 18h30 avec le Bacalao a la Vizcaina que nous a donné Imelda à
Puerto Vallarta. Bien congelé, il s’est
très bien conservé et nous lui avons fait honneur avec un bon verre de vin
blanc. Un délice cette recette du temps
des Fêtes faite à partir de morue séchée, d’olives, de câpres, de tomates, d’ail,
et, Mexique oblige, de piments moyennement piquants.
En soirée,
nous faisons quelques recherches sur quoi faire à Mazatlan. Même si c’est la troisième fois qu’on y vient,
on se demande toujours quoi faire dans cette ville touristique de plus de 700
000 habitants.
Puis c’est
l’heure du blogue, du ménage des photos et de la lecture.
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