Jour 80.
Mercredi le 14 mars 2018. De Santa Cruz de Miramar à San Blas et
Mantanchen. 43 km.
Dès notre
lever, nous allons observer les oiseaux dans le champs et la bordure boisée
juste à côté de nous. Nous voyons les
chachalacas (ortalides chacamel) qui nous ont réveillé vers 6h15, des orioles,
des anis à bec cannelé et plusieurs autres mais le clou de la matinée ce sont
de beaux passerins nonpareils et passerins variés, à cent mètres de notre site
de camping. Des beautés de la nature
avec leurs couleurs vives : bleu, vert, jaune, rouge. Un gros wow!
chachalacas (ortalides chacamel) |
Passerin nonpareil (image d'Internet) |
Passerin varié (image d'Internet) |
Nous
partons du camping après avoir déjeuner, pris une douche et répondus aux
courriels. Peu après nous arrivons à San
Blas après un arrêt pour acheter du pain de coco, du pouding aux bananes et un
chausson à la goyave dans une petite pâtisserie située juste avant La Tovara. Nous avons passé tout droit à La Tovara car
cela fait déjà trois fois que nous y allons.
Sinon, nous serions allés à coup sûr pour faire le tour de bateau dans
la mangrove et voir des oiseaux. Oups,
un autre arrêt juste avant d’arriver à la ville. Ils ont construit un arrêt le
long de la route pour que les gens puisse observer les oiseaux dans une
ouverture de la mangrove. C’est pas
croyable, il y a ici des milliers d’oiseaux qui se promènent et se nourrissent
dans la lagune. Des avocettes, des
échasses, des canards souchets, des sarcelles, des bécasseaux, des spatules,
des aigrettes et hérons, des cigognes…Un gros super! En plus, il y a de gros crocodiles qui nagent
ou se font dorer partout. Nous regardons
ce spectacle durant une bonne demi-heure avant de repartir pour San Blas.
aningha |
Nous nous
stationnons au centre de la petite ville près de la grande place et allons d’abord
au guichet pour retirer suffisamment de pesos pour le reste du voyage au Mexique.
Puis nous allons au petit marché pour acheter du poulet, des fruits et des
légumes. Il y avait aussi du beau
poisson frais mais cela fait plusieurs jours qu’on en mange et on a envie d’autre
chose aujourd’hui, pour le moment…
Et en
effet, nous allons à la plage pour voir les endroits où nous pourrions camper
et comme nous avons faim nous arrêtons à un petit restaurant juste à la sortie
du canal qui mène au port de pêche. Nous
nous laissons tenter par un poisson entier que nous nous partageons et
savourons avec grand plaisir. On dirait
que nous n’étions pas si tannés que ça du poisson!
Nous
quittons la ville vers 14h et juste avant de sortir, nous prenons un
embranchement qui nous mène au vieux fort construit pour protéger la place au
18ième siècle, La Contaduria. Nous visitons
l’église auparavant. Elle a brûlé lors d’un
incendie causé par la foudre et vient tout juste d’être aménagée et sécurisée.
Le fort a
aussi fait l’objet d’une restauration complète.
Rien de bien fascinant dans l’immeuble mais sa localisation sur une colline
surplombant la ville justifie à elle seule la visite.
Nous arrêtons
ensuite de nouveau à l’observatoire le long de la lagune et admirons encore le
spectacle faunique qui se présente à nous.
Pas étonnant que la région de San Blas accueille des groupes d’ornithologues
de manière régulière.
Nous
revenons sur nos pas sur environ 14 kilomètres jusqu’au camping-hôtel El Chaco
à Matanchen. Nous y avions campé il y a trois ans. Nous nous installons en bord de mer car les sites sont presque tous déserts depuis une semaine. Les Snowbirds ont amorcés la migration vers le Nord. Il ne reste qu’un campeur qui vient se présenter à nous pendant que nous nous installons. Geary est musicien et surfeur et en est à son premier voyage dans la région. Il va vers le Sud.
Hélène et moi allons ensuite prendre une longue marche sur la plage et je me baigne au retour dans l’eau très chaude de cette grande baie de Mantanchen. Nous enchaînons avec des longueurs dans la grande piscine et passons ensuite à la douche.
De retour à
notre site, je vois que Gear est en train de jouer de la guitare. Je vais le voir et lorsqu’il apprend que je
joue aussi, il m’invite à venir le rejoindre avec ma guitare. Il est chanteur avant tout. Donc sa technique
de guitare n’est pas vraiment meilleure que la mienne et nous nous entendons
rapidement pour jouer ses chansons. Nous
passons un moment bien agréable ensemble avant qu’il ne doive partir pour un
souper avec des amis. En partant, il me
dit qu’on pourrait avoir bien du plaisir à jouer ensemble demain si nous
décidions de passer un jour de plus ici.
L’offre me tente. Il reste à savoir si je pourrai convaincre Hélène de
rester un jour de plus ici et de couper un jour à Mazatlan. À suivre…
Nous
soupons légèrement vers 19h puis c’est le temps du blogue, du ménage des photos
et de la lecture avant de nous coucher bien contents de cette autre magnifique
journée.
Jour 81.
Jeudi le 15 mars 2018. Mantanchen. 0 km.
Une petite
marche sur la plage avant de déjeuner c’est un vrai plaisir. Nous nous rendons jusqu’à la nouvelle jetée
et la nouvelle promenade. Mantanchen est
en plein développement touristique avec l’aide de l’État. Les constructions poussent partout en bord de
mer. C’est déjà bien différent d’il y a
trois ans car même la route qui borde la plage est passée à quatre voies.
Nous
revenons déjeuner vers 9h, lisons un peu, prenons les courriels et allons faire
des longueurs à la piscine. L’Internet est
extrêmement lent. Je n’ai pu faire tout ce que j’avais planifié mais ça ira à
demain à Mazatlan. Nous devions y aller
dàs aujourd’hui mais avons décidé de rester un jour de plus suite à l’invitation
de notre voisin Geary à faire de la musique durant quelques heures ensemble si
on restait.
Nous
prenons seulement une petite salade pour dîner car nous voulons souper tôt
avant les brûlots et les maringouins.
Vers 15h,
au retour d’une autre grande marche sur la plage, je vais rejoindre Geary avec
ma guitare. Il sort trois gros
amplificateurs, un micro et deux guitares et dit-il ce n’est que le tiers du
matériel qu’il a apporté avec lui pour ce voyage.
Nous jouons
ensemble de la guitare pendant qu’il chante. Les accords de chansons populaires
sont très faciles et je le suis aisément tout en ayant le temps de varier les
formes d’accord.
Nous arrêtons
vers 17h le temps que je soupe et reprenons vers 18h pour trente minutes
environ, soit jusqu’à ce que les insectes nous harcèlent trop. Ils profitent du
coucher du soleil on dirait. Il y en a
beaucoup ce soir! Geary me donne un fil
en cadeau. Je pourrai donc brancher ma guitare sur l’amplificateur d’un autre
si l’occasion se présente.
Le reste de
la soirée se passe en rédaction et lecture.
Très belle journée bien différente de l’ordinaire!
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